Le Groupe de Travail concernant les AED AAD AVS et CUI a eu lieu le 2 mars 2017.
La FSU était la seule organisation présente avec 5 membres lors de cette consultation ou devaient être abordées des questions importantes comme la précarité, les conditions d’exercice et la répartition des postes.

Pour la FSU, les conditions de précarité ne sont pas acceptables ni pour ces personnels, ni pour la continuité du service public. Il y a aussi un déficit de connaissance de leur droit pour ces personnels et il serait sans doute souhaitable de leur fournir un document qui précise ces droits et leur donne les coordonnées des services à contacter. En effet, la définition des missions, des droits, doit être portée à la connaissance de tous.
La question de la continuité, mais aussi de la formation, de la VAE est importante, surtout à la fin de leur contrat,l’accent a donc été mis sur un Plan Académique de formation plus adapté aux besoins des personnels.

Le plan annoncé de 30000 recrutements sur 5 ans devrait se poursuivre, et du coup, des CUI pourraient basculer sur des contrats AESH.

Les efforts portent sur la formation d’adaptation à l’emploi des AVS. La formation de retour sur le marché du travail est par contre beaucoup moins efficiente. Elle se fait avec les GRETA.
La FSU a posé le problème des formations qui ont lieu le mercredi après-midi hors temps de travail ou des formations sur le temps de travail pour lesquelles les établissements employeurs décomptent des absences.
Nous avons aussi rappelé que la quotité des contrats proposés, souvent peu adaptée aux besoins d’accompagnement des élèves, est insuffisamment attractive pour les personnels (quotité basse = salaire faible)mais aussi que le « travail invisible » n’est pas pris en compte : temps de préparation, de suivi, de travail avec les familles et avec les équipes pédagogiques ou éducatives

La DSDEN souhaite aussi augmenter la quotité des contrats, mais rencontre des difficultés liées à l’inadéquation entre les besoins et leur localisation, liées à la construction des emplois du temps. Au cas par cas, une solution peut être trouvée, mais impossible de généraliser. Une piste éventuelle : faire intervenir les AESH sur différents degrés pour s’approcher des 30 heures. Mais cela rend la gestion plus complexe.

L’enveloppe concernant les AED est constante. Le statut actuel des AED est aujourd’hui peu adapté au profil des postulants. On a peu d’étudiants, et dans la pyramide des âges, on constate qu’il s’agit au terme des 6 ans de personnes soutien de famille. Le contrat AED est celui qui pose le plus de difficultés quant à ces perspectives. Les compétences sont assez peu transférables.
Ces personnels nombreux exercent un travail indispensable et il faut les accompagner à la sortie.

Pour la FSU, le nombre de poste n’évolue pas ce qui est surprenant, notamment au regard du contexte de mise en sécurité, où il faudrait du personnel, mais où on place des caméras au lieu de recruter du personnel pour assurer ce filtre.

Barème pour la ventilation des postes d’AED dans les vies scolaires :
Un dialogue se met en place avec les Organisations Syndicales puis avec les chefs d’établissement afin de réviser le barème d’attribution d’AED, élaboré en 2011. Ce nouveau barème se mettra en place progressivement, car il entraînera des mouvements qui pourront être importants.

Les critères d’effectifs vont de soi, mais quelle pondération pour demi-pension, ULIS, boursiers, travaux, configuration des locaux, caractéristiques particulières, superficie,... ?
On ne peut rentrer dans le barème l’idée de compenser une mauvaise ventilation des CPE. L’AED ne compense pas une absence de CPE et la FSU considère que dans le même sens, à l’inverse le nombre d’AED ne doit pas servir à restreindre le nombre de CPE.
Il y a un accord sur la méthode pour ne pas déséquilibrer brutalement les situations. Si ce travail devenait utile, c’est parce que depuis 2012, l’attribution des AED n’a pris en compte que l’évolution des effectifs d’élèves.

Le barème 2011 reposait sur les 8 critères suivants :

  • collégien standard = 1
  • collégien d’étab RRS ou ex-ZEP = 1.2
  • collégien ECLAIR = 2.4
  • Lycéen (Lgt et LP) avt bac = 0.5 ; post-bac = 0.2 ; CPGE = 0
  • Demi-pensionnaire tout niveau = 1.5
  • Prise en compte du % d’élèves boursiers
  • Forfait si internat : 1 ETP

La question d’un seuil « plancher » était aussi prise en compte.

Dans ce barème manquaient les critères ULIS, SEGPA, UPE2A, classes relais, prépa-pro, ateliers relais,...
Certains établissements cumulent ces différents éléments.
D’autres aspects comme des travaux ou situations ponctuelles, installations sportives extérieures à l’établissement, abords de l’établissement, configuration particulière des locaux … peuvent aussi constituer des éléments à intégrer pour l’attribution des postes.

L’idée d’un barème servant de base aux futures discussions est retenue.
Une première simulation sera établie pour le prochain groupe de travail qui aura lieu le 23 mars.

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