Les titulaires de bacs professionnels sont de plus en plus nombreux à poursuivre leur étude en sections de technicien supérieur.
Les quotas académiques, mis en place depuis quelques années, sont en croissance. Ils définissent, pour chaque spécialité, le pourcentage minimun d’étudiants issus de la voie professionnelle dans chaque classe.
Dans quelques classes de TS, le pourcentages d’étudiants « bac pro » est très nettement supérieur aux quotas. Si certains de ces étudiants réussissent sans problème dans ces sections, d’autres sont en grande difficulté, particulièrement en enseignement général.
Les équipes pédagogiques, soucieuses de l’intégration et de la réussite de ces étudiants, ont mis en place du soutien ; ce soutien nécessitant une dotation horaire spécifique.
L’année passée, cette dotation était intégrée dans la DGH et ces heures de soutien apparaissaient dans les emplois du temps des étudiants et dans les services des enseignants.
Comme toutes les heures d’enseignement en classes de techniciens supérieurs, elles étaient pondérées à 1,25.
Cette année, aucune dotation horaire destinée à ce soutien n’apparaissait pas dans les DGH des lycées, le rectorat assurant qu’il attribuerait des heures pendant l’été.
Cette dotation tardive est indispensable, elle doit se présenter comme une rallonge à la DGH en heure-poste ou HSA et non pas en HSE.
Cette aide aux étudiants en difficulté ne peut être efficace que sur le long terme, travail tout au long de l’année et donc payée sur l’année scolaire.
Nous devons être vigilants pour vérifier que l’établissement a bien reçu cette dotation, qu ’elle est bien utilisée pour cette action de soutien et que toutes les heures sont pondérées.
Patrick Prigent