4 septembre 2016

Notre vie syndicale

Jeudi 8 septembre 2016 : toujours là, dans l’action !

SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, CGT'Educ'Action, SN FO LC, le SNETAA FO et SUD Education appellent à la grève une semaine après la rentrée<small class="fine d-inline"> </small>!?

Pour quelle raison ?

Car nous n’avons pas oublié qu’une réforme du Collège est imposée contre l’avis des personnels, qui réduit le temps scolaire, fragilise des disciplines, impose et systématise des dispositifs, accroit l’autonomie du principal.
Car nous n’avons pas oublié que les conditions d’étude et de travail se dégradent dans les lycées, que les effectifs par classe augmentent, que des formations sont menacées.
Car nous criagnons que les prérogatives des personnels de direction dans l’évaluation pédagogique des professeurs soient accrus à l’occasion de la réforme de l’évaluation débattue en septembre 2017.
Car nous demandons plus de personnels de vie scolaire, mieux payés et plus respectés.
Car nous demandons un plan de résorption de la précarité plus ambitieux.

APPEL ACADEMIQUE SNES-FSU / SNEP-FSU / SNUEP-FSU / CGT’Educ4Action / FO / SUD Education / SNETAA FO

Collèges et lycées : tous en grève le jeudi 8 septembre 2016

La rentrée 2016 devrait voir mise en œuvre la réforme du collège imposée par le gouvernement alors même qu’elle est toujours contestée par la majorité des personnels du second degré. Ces derniers qui ont manifesté tout au long de l’année dernière leur opposition et leur volonté d’une reprise des discussions pour une autre réforme n’ont pas désarmé. L’autoritarisme, le mépris manifestés par la ministre de l’Éducation qui a négligé de répondre aux demandes d’audience de l’intersyndicale du second degré, la désorganisation causée dans les collèges par la réforme n’ont fait que renforcer la détermination à combattre cette dernière.
L’intersyndicale a appelé les collègues à ne pas mettre en œuvre des dispositifs imposés et qu’ils jugent inefficaces ; elle demande à l’ensemble des personnels du second degré de recenser et faire remonter dans le cadre des assemblées générales tous les problèmes d’une rentrée qui s’annonce très difficile : collège, lourdeur des effectifs en lycée, insuffisance des moyens affectés à la vie scolaire, emplois du temps, baisse des taux d’encadrement en lycées et LP (37 postes supprimés en LP)… La poursuite des mobilisations conduites durant l’année précédente doit déboucher sur l’abrogation de la réforme et l’ouverture rapide de discussions sur d’autres bases. A l’approche d’échéances électorales importantes le gouvernement doit enfin entendre les personnels Après les congés d’été, c’est avec combativité que les personnels entament ce début d’année scolaire décidés à agir pour leurs métiers et leurs élèves, lutter contre les inégalités et le maintien de garanties collectives mises à mal dans la loi travail comme dans l’Éducation. 
L’intersyndicale alerte les personnels des lycées généraux et professionnels de l’éducation prioritaire sur les menaces qui pèsent sur leur classement ZEP et sur leurs conditions de travail.

L’intersyndicale met en garde les personnels contre les projets ministériels de réforme de l’évaluation des enseignants, et notamment au regard du renforcement des prérogatives des personnels de direction.

C’est pourquoi l’intersyndicale du second degré appelle les personnels à se mettre en grève le 8 septembre pour une autre réforme du collège et de meilleures conditions de travail et d’étude en collège comme en lycée. Ce matin-là, elle appelle les personnels à se réunir en AG dans les établissements pour faire un bilan de la rentrée et discuter des suites, à se rassembler en début d’après-midi dans les départements. L’intersyndicale, rassemblée à 14 h devant le rectorat à Aix-en-Provence, demandera à être reçue par le Recteur. Sans attendre, elle appelle à réunir des AG et des HIS dans les établissement pour mobiliser en vue du 8.

Elle les invite à s’associer aux initiatives prises par l’intersyndicale interprofessionnelle CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL, le 15 septembre pour obtenir l’abrogation de la loi Travail imposée par l’utilisation du 49-3, s’opposer à la répression syndicale qui persiste après les mobilisations du printemps, et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.