10 juin 2013

Notre académie, nos établissements

Ouverture de polyaéro à Tallard : de la maternelle à bac + 3 …à la cantine du collège de Tallard !

Ouverture de polyaéro à Tallard : de la maternelle à bac + 3 …à la cantine du collège de Tallard !

La caisse des dépôts et consignation a donné son accord pour financer une structure visant à offrir une formation allant jusqu’à la licence professionnelle en maintenance aéronautique.

La FSU favorable à l’élévation des qualifications sur le territoire haut-alpin (et sur tout le territoire national) reste circonspecte car pour l’instant cette ouverture ne permet pas encore d’ouvrir des diplômes au niveau master (alors que cela a été faussement présenté dans la presse du Conseil général).

Dans ce projet de 4,5 millions €, il n’est pas prévu de logements pour accueillir les potentiels 400 étudiants souhaités, ni de service de restauration. Par ailleurs le Conseil général se targue dans certains articles de presse d’avoir déjà fait signer une convention avec le collège de Tallard pour recevoir une centaine d’étudiants par jour !

Cela est non seulement faux mais en plus impossible compte tenu de la surface d’accueil de la restauration scolaire. De plus le collège (situation unique dans le département) reçoit déjà les élèves de maternelle, primaire des écoles publique et privée de la ville de Tallard dans des conditions très périlleuses : manque de place, sièges pas adaptés aux maternelles, un seul WC … la sécurité incendie a donné son accord pour cet accueil mais pour 55 élèves seulement, or la cantine accueille en réalité plus de 100 élèves de l’élémentaire par jour !

Et maintenant, le CG voudrait en plus faire manger des jeunes étudiants avec tous les problèmes de proximité entre jeunes enfants et jeunes adultes ! Ceci a des répercussions sur le travail des agents du CG 05.

La FSU a rencontré Karine Berger afin d’évoquer ces problèmes. La députée nous a affirmé son soutien concernant la cantine, elle s’opposera à ce que soient mélangés des publics aussi différents. Mais cela ne traite toujours pas les incapacités du Conseil général à s’occuper concrètement des besoins de sa population ni ses incapacités à rencontrer les représentants des personnels pour débattre sereinement des enjeux locaux !