• à Marseille, 14 h 30 Place Castellane
  • à GAP, 10 h 30 Devant l’IA
  • à Avignon, 11 h Gare centre (direction l’IA)
  • à Digne, 11 h 30 devant l’IA

Le bilan de la rentrée scolaire 2011 est à peine tiré, et déjà nous oeuvrons pour que la rentrée 2012 ne ressemble en rien à celle-ci.

La grève unitaire dans l’Education nationale, premier et second degré, à l’appel du SNES et de la FSU, de la CGT, du SGEN, de l’UNSA , avec le SNALC et SUD, nous permettra de convaincre l’opinion que le bilan du VRP Luc Chatel est alarmant : postes, réformes des lycées, formation professionnelle, livret de compétences, carte scolaire, gouvernance… Les vieilles lunes libérales, injustes, inefficaces et sources de désordre, n’ont pas d’avenir dans l’Education !

Elle nous permettra en outre de parer les derniers coups bas du quinquennat : suppression de la double évaluation des professeurs, au mépris de notre mission première qu’est l’enseignement, et allongement de deux semaines de la durée de l’année scolaire sans compensation.

Elle nous permettra enfin d’ouvrir une intense période de dialogue avec les candidats aux élections du printemps, pour qu’aucun ne puisse ignorer nos propositions en faveur d’une nouvelle donne pour l’Education.

Car il y a urgence.

L’OCDE pointe dans un récent rapport le ralentissement actuel de notre système
éducatif, la panne de la démocratisation et la dégringolade de nos salaires. Et chacun perçoit que le système est mis en péril par la crise de recrutement ou le libre cours laissé aux forces centrifuges, consumérisme scolaire, dérèglementation, concurrence.

Aujourd’hui, nul homme providentiel, nul programme électoral ne peut prétendre détenir la martingale qui nous permettra de relever ces défis. Et c’est pourtant d’un grand dessein collectif, osons dire politique, dont nous avons besoin.

Le SNES est le syndicat majoritaire de la profession. Nous sommes conscients des responsabilités que cela nous donne. Aussi, nous entendons porter la voix de la profession, mobiliser, construire le rapport de force, mais aussi prendre notre part de l’élaboration de ce nécessaire renouveau de l’éducation nationale, gratuite, laïque, efficace, répondant aux besoins actuels de la population et aux défis que la nation doit relever.

Dans ce moment complexe où se mêlent crise économique, crise scolaire, crise démocratique, notre profession a besoin d’unité et de cohérence. En se rassemblant dans la rue le mardi 27 septembre, dans l’adhésion au SNES et par
le vote SNES - FSU entre le 13 et le 20 octobre, elle se rassemblera pour peser sur les choix de société qui s’opèrent.