11 octobre 2014

Nos services, nos statuts

REP+ et conseil pédagogique : les réponses syndicales

Jeudi 9 octobre ce sont réunis à Paris des représentants syndicaux de nombreux établissements préfigurateurs REP+. Cette rencontre a permis de partager les expériences et de débattre de nos réponses syndicales.

Résister aux pressions des chefs d’établissement !

La logique est la même partout en France : là où les enseignants résistent aux pressions des chefs d’établissement désireux d’imposer des temps de concertation au mépris des textes ministériels, la pondération contribue à une amélioration réelle des conditions de travail. Il est donc nécessaire d’établir ou de maintenir un rapport de force avec les chefs d’établissement.

La concertation appartient aux enseignants !

Investir les conseils pédagogiques

Le DASEN affirme que des réunions et dispositifs divers peuvent être mis en place si les enseignants sont demandeurs, via le conseil pédagogique.

Il faut donc investir les conseils pédagogiques même si on n’en fait pas partie, être très vigilant sur les débats, et si besoin refuser des dispositifs trop contraignants ou chronophages. Il est également important de rappeler que le conseil pédagogique est un organe consultatif.

Etre vigilant face aux injonctions du rectorat

La différence entre école et collège en matière de prise en compte de la difficulté va amener l’Inspection Académique à fixer certaines dates permettant aux collègues du premier et second degré de se rencontrer.

Nous voyons dans cette démarche la volonté de l’institution d’imposer « l’école du socle » incluant primaire et collège sans tenir compte de la poursuite d’étude et de la liaison entre le collège et le lycée. Nous devons rester vigilants face à ces injonctions purement idéologiques !

Ne pas céder sur les VS

Nous rappelons que « chaque heure d’enseignement, pour le décompte des maxima de service prévus au I de l’article 2 du présent décret, est affectée d’un coefficient de pondération de 1,1 » (article 8 du décret 2014-940 du 20 août 2014).

La limitation de la pondération à 1,9h n’est donc en aucun cas justifiée. Nous appelons tous les collègues confrontés à ce problème à contester leur VS par écrit et à demander un nouveau calcul de la pondération.

La section académique se tient prête à intervenir là où les textes ne sont pas respectés, et reste disponible pour organiser des heures d’information syndicale dans les établissements. N’hésitez pas à nous contacter !