17 décembre 2021

Notre académie, nos établissements

Compte Rendu du Groupe de Travail de la Région académique sur la carte des formations.

Compte Rendu du Groupe de Travail de la Région académique sur la carte des (…)

Le SNES-FSU et la FSU ont pendant ce GT veillé à l’équilibre de la carte des formations, aux financements. Nous avons porté face à l’administration les inquiétudes des collègues quant à certains choix.

La méthode d’élaboration de la carte des formations est présentée par l’administration en introduction :

  • Des ouvertures toujours bien venues, mais aussi nécessité fermeture et transferts.
    Problème des transferts qui s’expliquent par le cadre de l’enveloppe budgétaire disponible dans l’académie.
  • Développement des BTS dans les lycées professionnels.
  • Développement de l’apprentissage.
  • Fermeture là où ça se justifie : pas d’élèves ou manque de débouchés en termes d’emploi.
  • Carte de formation dont l’objectif est de favoriser les parcours professionnels du jeune de la seconde au BTS voire au-delà.

Constat évolution générale : des fermetures de BTS plus nombreuses, compensées par des ouvertures de CAP. Développement de l’apprentissage.

BTS domotique au lycée Gilles de Gennes de Digne :

Si la diversification du BTS fluide énergie option C avec l’ouverture d’une option A peut apparaître comme une plus-value, le SNES-FSU a demandé que les effectifs de 15 dans chacune ne soit pas contraignant et que l’option existante qui attire plus de 15 élèves puissent continuer à les accueillir sans se voir déséquilibrée ou fragilisée par l’ouverture de la deuxième option. L’administration accepte le principe à condition que cela n’occasionne pas de demande de moyens supplémentaires. Le SNES-FSU rappelle que cela relève de 2h de cours. Refus de l’administration d’octroyer des moyens en plus.

Marseille, Jean Perrin :
Ouverture d’une section FCIL grâce au financement du plan de relance. Si cette ouverture est une bonne chose. Le SNES-FSU signale son inquiétude concernant la pérennité des moyens alloués ensuite pour la montée pédagogique. A ce stade, pas de moyens supplémentaires prévus par l’administration.

Marseille BTS ABM (analyse de biologie médicale) :

le GT a été le transfert d’une demi-section du lycée Marie Curie vers le lycée Simone Veil. Sur le principe, l’ouverture du BTS à Simone Veil est une excellente chose et le SNES l’a rappelé. Cela d’autant plus qu’il offre une poursuite d’étude en lien avec le bac pro existant dans ce lycée et la filière technologique STL. En revanche, le SNES s’est fait le porte-parole de la colère des personnels du lycée Marie Curie qui ne peuvent comprendre pourquoi l’administration leur retire une demi-section d’un BTS dans lequel les étudiants réussissent et pour lequel il y a eu, en 2021, 2 000 demandes sur Parcoursup pour 48 places. Il serait donc logique d’ouvrir une division à Simone Veil en plus de celles de Marie Curie, et ce d’autant plus que les deux lycées sont sur deux réseaux différents. Refus de l’administration. Le SNES-FSU a fait savoir à l’administration que les personnels du lycée Marie Curie sont très mobilisés et que des actions pour empêcher ce transfert.

CPGE :
le SNES-FSU a rappelé la nécessité de veiller à l’équilibre des formations sur tout le territoire et qu’aucune évolution de la carte des options ou des spécialités ne perturbe l’équilibre de l’existant.
Le SNES-FSU a déploré l’absence de CPGE ESH maths appliqués dans le public à Marseille, du fait de la fermeture de cette section au lycée Saint Charles.
Pour toutes les autres questions l’administration a répondu qu’il n’y aurait aucune évolution sur les CPGE avant 2023. Aucune rallonge de moyens n’est prévue.