Les personnels de l’Éducation nationale sont une nouvelle fois appelés à la grève le lundi 13 mai. Parce que nous refusons que l’École publique continue de s’enfoncer dans l’austérité, la précarité et le mépris, mobilisons-nous massivement !
Nos revendications sont claires :
1. Des salaires revalorisés pour toutes et tous
L’État ne reconnaît pas les qualifications des personnels et continue de les mépriser en publiant pendant les vacances le décret imposant le recrutement des professeures à BAC + 2,5 . Malgré les promesses, nous n’avons aucune réelle perspective de revalorisation salariale. Les réflexions engagées par le ministère évacuent toute revalorisation indiciaire, elles constituent un oubli total des milieux de carrière malgré l’illusion donnée par les discours de la ministre qui ne prévoit à ce jour aucun rehaussement des indices dans les échelons.
Les AED sont toujours dans le flou sur leur avancement quand ils sont en CDI et rien n’est prévu pour les CDD.
Nous exigeons une véritable revalorisation salariale, intégrée dans la grille, pour tous les personnels.
2. Des conditions de travail à la hauteur des enjeux pédagogiques
Classes surchargées, manque de moyens, pression accrue : il faut baisser les effectifs par classe, et renforcer les équipes éducatives. C’est une nécessité pour la réussite de tous les élèves.
3. Une école réellement inclusive
Les AESH, indispensables à l’inclusion des élèves en situation de handicap, sont précarisées et sous-payées. Nous exigeons un vrai statut de catégorie B, une rémunération digne, et la fin des PIAL.
4. Abrogation du jour de carence et des mesures de réduction de l’indemnisation du congé maladie.
Alors que le Ministère évacue toute discussion et réelle perspective de revalorisation salariale, nous devenons coupables d’être malade. Malgré l’abandon des mesures Kasbarian proposant trois jours de carence, le maintien d’un jour de carence pour les fonctionnaires et la réduction à 90% de l’indemnisation du congé maladie constitue un coût très lourd pour les personnels et leur font porter les choix politiques d’austérité.
5. Un budget à la hauteur de l’enjeu social
L’Éducation est un pilier de la République. Il est temps que les moyens suivent !
Assez de cadeaux fiscaux aux plus riches ou à l’enseignement privé, assez de suppressions de postes, de budgets au rabais : nous exigeons des moyens pour une école publique exigeante et de qualité.
Le gouvernement veut imposer ses réformes en force ?
Opposons-lui la force du nombre, la légitimité de notre combat et la solidarité des personnels.
La colère est grande, mais elle peut devenir puissance collective. Les mobilisations du 1er mai sont une première étape du mouvement. Le 13 mai, nous devons franchir un cap : construire un rapport de force pour gagner.
LE 13 MAI, FAISONS ENTENDRE NOS VOIX !
GRÈVE MASSIVE POUR NOS SALAIRES, NOS CONDITIONS DE TRAVAIL, POUR UNE ÉCOLE PUBLIQUE À LA HAUTEUR DES ENJEUX, POUR LA JEUNESSE !
Le tract à imprimer et diffuser :
