16 janvier 2020

Notre vie syndicale

Appel de l’intersyndicale Education des Bouches-du-Rhône 16 janvier 2020

La réponse du SNES-FSU Aix-Marseille au courrier du recteur adressé aux proviseurs au sujet des mobilisations en cours : cliquer ici

Calendrier des actions de la semaine du 20 au 25 janvier 2020 : cliquer ici

Plan d’action E3C : c’est assez : cliquer ici

Occupation de la place Lucien Paye mercredi 22 janvier 2020 : cliquer ici

Appel à la grève nationale du vendredi 24 janvier 2020 : cliquer ici

Distribution de tracts devant le Parc Chanot samedi 18 janvier 2020 à 14 h à l’occasion du Salon de l’Etudiant : cliquer ici

Appel de l’intersyndicale Education départemental sur les E3C : cliquer ici

Intersyndicale départementale de l’Education – Aix-Marseille - 16 / 01 / 2020
FSU, CGT’Educ’Action, Sud Education, FNEC-FP-FO, SIAES-FAEN, CNT SO

L’intersyndicale départementale de l’Education des Bouches-du-Rhône ayant pris connaissance du projet de loi sur la Réforme des Retraites qui sera présenté en Conseil des Ministres vendredi 24 janvier et débattu au Parlement à partir du 17 février, appelle tous les personnels à se mettre en grève vendredi 24 janvier 2020.

La réforme de la retraite « universelle » par points reste inacceptable. Elle implique la sortie d’un système à prestations définies, traduction d’un niveau de vie garanti aux retraités, pour entrer dans un système où les prestations versées seraient la variable d’ajustement permettant le respect de la nouvelle « règle d’or » : l’équilibre financier du système. Le taux de rendement du point n’est pas garanti, pas plus que l’indexation des pensions ou l’âge d’équilibre, celui où la décote s’annule, cet âge d’équilibre ayant vocation à évoluer en fonction de l’espérance de vie. Le calcul de la retraite sur la base de l’ensemble de la carrière en lieu et place des 6 derniers mois (et même des 25 meilleures années dans le privé) sacralisera les inégalités de l’accès à l’emploi et aux salaires, en particulier au détriment des femmes, et entraînera mécaniquement une baisse des pensions de tous, partiellement compensée par la prise en compte des primes, pour ceux qui en ont. L’annonce du retrait de l’âge pivot, en tant que dispositif d’économie sur les dépenses versées entre 2021 et 2037, est une manipulation médiatique qui masque bien mal le fait que ce recul est provisoire. Il s’accompagne d’un cocktail d’autres mesures d’économies qui pénaliseront les futurs retraités qui partiront dès 2021.
L’intersyndicale reste déterminée à obtenir l’abandon du projet de réforme le maintien du code des pensions et l’ouverture d’une vraie discussion sur le financement solidaire de la retraite pour tous : le blocage à 14% de la part du PIB consacrée au financement des retraites, comme actuellement, est un choix ultra-libéral. Ce chiffre de 14 % est un totem, qui n’a pas d’autre fondement économique que de figer arbitrairement la situation actuelle. Il entraînera, compte tenu de la démographie, une érosion inexorable de nos pensions. Sauf à avoir recours à titre individuel à l’épargne-retraite et la capitalisation, pour ceux qui le pourraient, avec tous les risques et les inégalités que cela comporte. Pour financer les besoins sociaux, il faut améliorer la rémunération du travail, élargir les assiettes de cotisation et mettre à contribution d’autres richesses que les salaires.

Les annonces de Jean-Michel Blanquer, de nouvelles primes en échange de l’acceptation d’un sous statut pour les jeunes professeurs, d’une nouvelle redéfinition de nos missions et de notre temps de travail, ne sont pas une réponse aux revendications et ne compenseront pas les pertes de pensions induites par la réforme. C’est un recul de nos droits et nous n’accepterons pas ce chantage ! Nous demandons des augmentations de salaires pour tous, immédiates et sans contrepartie, et le maintien des décrets statutaires sous leur forme actuelle.

Dans ces conditions, l’intersyndicale appelle à l’élargissement et à l’amplification des mobilisations, soutient la reconduction des grèves et la diversification des actions syndicales au quotidien. Dans ce cadre, elle appelle à recourir massivement à la grève le vendredi 24 janvier 2020 et à manifester dans l’unité avec les autres secteurs en lutte.

Elle appelle à une distribution de tracts devant le Parc Chanot samedi 18 janvier à partir de 14 h, à l’occasion du Salon de l’Etudiant, dans le but de convaincre les parents et les étudiants d’être activement solidaires de nos mobilisations dans l’éducation.

Avec l’objectif d’obtenir l’abandon des réformes du lycée et du baccalauréat, l’intersyndicale demande au Ministre l’annulation des épreuves communes de contrôle continu E3C et le rétablissement d’un véritable bac national, avec des épreuves nationales, terminales, ponctuelles et anonymes. Elle appelle au boycott des épreuves en contrôle continu du baccalauréat Blanquer prévues en janvier et février 2020.

L’intersyndicale appelle à une occupation revendicative et festive de la Place Lucien Paye devant le rectorat à Aix-en-Provence mercredi 22 janvier de 10 h à 15 h, à l’occasion du Comité Technique Académique présidé par le Recteur, au cours duquel l’administration devrait officialiser la fin de la transparence des opérations de gestion des personnels pour les mutations et du droit des candidats à un traitement équitable qui résulte de la suppression du paritarisme, conformément à la loi du 6 août 2019 de « transformation » de la Fonction Publique dont nous demandons l’abrogation. A 15h , l’intersyndicale interprofessionnelle départementale appelle à une une manifestation dans les rues d’Aix-en-Provence depuis le Rectorat.

Le mouvement en cours est majoritaire dans les têtes et dans les cœurs. La réforme ne passe décidément pas. La détermination, le rejet et la colère ne faiblissent pas, bien au contraire, que ce soit dans l’éducation et les secteurs mobilisés depuis le 5 décembre, ou parmi ceux qui les rejoignent actuellement. L’intersyndicale est déterminée à poursuivre son travail d’organisation des mobilisations pour les ancrer dans la durée et sur tout le territoire. Jusqu’au retrait de ce projet de loi sur le régime universel de retraites par points.

Plan d’action E3C : c’est assez : cliquer ici

Occupation de la place Lucien Paye mercredi 22 janvier 2020 : cliquer ici

Appel à la grève nationale du vendredi 24 janvier 2020 : cliquer ici

Distribution de tracts devant le Parc Chanot samedi 18 janvier 2020 à 14 h à l’occasion du Salon de l’Etudiant : cliquer ici

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