Le lycée Périer à Marseille a déposé un préavis de grève pour jeudi 18 septembre. En effet le lycée fait l’objet depuis deux ans d’une rénovation importante qui devait s’achever à cette rentrée. Cela fait donc deux ans qu’élèves et personnels travaillent dans des conditions rendues difficiles par le chantier. L’espoir de travailler un jour dans un établissement quasi neuf et bien équipé leur a donné une patience admirable. L’an dernier déjà, la livraison d’une première partie de la rénovation a créé des déceptions, mais cette année la rentrée s’est faite dans des conditions inacceptables.
Aucun matériel informatique ne fonctionne. Les enseignants ne peuvent ni utiliser le logiciel de gestion des absences et du cahier de texte, ni utiliser le multimédia dans leurs cours. Ils sont donc dans l’impossibilité matérielle de remplir leurs obligations de service.
Le Vice-Président de Région en charge des lycées, J. M. Coppola est venu mardi 16 septembre rencontrer les collègues ainsi que les représentants des parents d’élèves et des lycéens. Il a convenu du caractère insupportable des conditions de rentrée des personnels et des usagers, d’autant plus insupportable que la Région a investi 16 millions d’Euros dans la rénovation.
Les personnels ont obtenu quelques explications à la situation. La Région s’est engagée à ce que les travaux de cablage soient faits dans les plus brefs délais et le réseau informatique opérationnel au 27 septembre. Un suivi étroit sera assuré et le représentant de la Région accompagné des services reviendra à la fin du mois pour faire le point de la situation et lister les autres travaux nécessaires au bon fonctionnement du lycée. Un calendrier sera alors fixé.
Les personnels ont remercié Monsieur Coppola d’avoir fait le déplacement et pris ces engagements. Ils maintiennent néanmoins leur mot d’ordre de grève afin notamment de consacrer la journée à un état des lieux précis des besoins qui pourra servir de base de discussion lors de la prochaine rencontre. Ils appellent les collègues du lycée Périer à suivre massivement ce mot d’ordre.