Fin novembre 2013 : Peillon ouvre le chantier des missions et des métiers de l’éducation.
Le SNES informe les personnels :
Toute la vérité, rien que la vérité !
MISE à JOUR MARDI 11 FEVRIER 2014
L’analyse détaillée des propositions Peillon, avec en regard les propositions du SNES-FSU :cliquer ici
Signez la pétition « La revalorisation doit commencer maintenant » : cliquer ici
L’état actuel des textes sur l’heure de première chaire en lycée : cliquer ici
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Les discussions sur les corps enseignants et les professeurs de CPGE n’ont pas encore repris.
Les discussions concernant les CPE : cliquer ici
Les discussions concernant les COPsy : en attente
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« Côté syndical aussi, la pression est forte. Le SNES-FSU, premier syndicat du secondaire, a demandé expressément au ministère de poursuivre les négociations. Il a eu gain de cause. » dixit Le Monde.fr d’aujourd’hui.
Réouverture ou poursuite des discussions, y compris pour les CPGE
Depuis la fin officielle des négociations il y a une semaine, le SNES-FSU a continué de mettre la pression sur le Ministère pour l’abandon du projet concernant les professeurs de CPGE : contrairement ce qu’il avait dit vendredi dernier, le Ministre admet que le dossier n’est pas clos et qu’il doit continuer à négocier ; nous avons également poussé pour une réécriture du bloc 2 décrivant les missions liées à l’enseignement (dans lequel l’énumération de nos tâches risque de conduire à des dérives de la part de chefs d’établissements zélés), pour le rétablissement des décharges supprimées...
Education Prioritaire : une avancée officialisée !
Nous avons fortement pesé pour que la pondération de 1.1, des heures faites dans le noyau dur de l’éducation prioritaire (300 établissements, correspondant peu ou prou à la carte actuelle des ECLAIR), soit actée et mises en œuvre dès la rentrée 2014.
Les annonces d’aujourd’hui montrent que le Ministre est contraint à s’engager officiellement sur ces avancées pour les collègues du noyau dur de l’éducation prioritaire (RS 2014), mais aussi à revoir le reste de ses projets.
Le Ministre a également affirmé qu’il n’annualiserait pas le service des professeurs.
Pousser notre avantage pour une vraie revalorisation !
C’est la stratégie du SNES : engranger les avancées, négocier sur le reste des textes pour contrer les reculs, revenir sur les insuffisances et les limites, pousser pour élargir les acquis.
Cette stratégie s’appuie sur le rapport de force : pétition « Revalorisation » (cliquer ici), grève des CPGE, perspectives d’actions plus dures au deuxième trimestre en fonction de l’avancée des discussions.
La revalorisation de nos métiers implique un processus inscrit dans la durée, avec des discussions qui supposent plusieurs séances de négociation, une programmation budgétaire des postes et des financements, une intervention de la profession par l’analyse, la proposition et l’action.
Il y a déjà eu trois versions des fiches métiers qui servent de support aux discussions (voir site), de nouvelles vont arriver.
Maintenons et amplifions la pression pour des négociations qui permettent de gagner des améliorations pour tous les collègues.
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Mise à jour du 2 décembre 2013 :
Une nouvelle version des fiches est publiée.
En particulier, l’allusion aux 1607 h annuelles que doit tout fonctionnaire est gommée. Une indemnité pour service devant des classes à effectifs pléthoriques est introduite (qui permettrait de compenser partiellement la dégradation de la situation des professeurs de CPGE).
Fiches publiées sur le site national : www.snes.edu
Le SNES-FSU constate que le texte proposé n’est pas porteur d’une revalorisation à la hauteur des attentes, qu’il ne fait pas le tour de nos mandats sur le temps de travail et la revalorisation.
Dans un contexte politique de pression forte et récurrente pour accroître le temps de service des professeurs, le Ministre renonce à remettre en cause les maxima de services existants (18 h pour les certifiés, 15 h pour les agrégés), définis par un horaire hebdomadaire dans la discipline.
En soi, c’est un acquis important pour le SNES.
La stratégie du SNES-FSU est de participer aux discussions pour défendre les intérêts et les acquis de tous les collègues, d’obtenir le maximum d’avancées possible.
Des avancées
En particulier, des évolutions positives sont évoquées dans les discussions, qu’il faudra graver dans le marbre :
- la pondération de 10% en faveur des professeurs du noyau dur de l’éducation prioritaire (environ 300 des 1000 établissements ZEP, en gros : les ECLAIR, sachant que la prime ZEP n’est pas remise en cause). Gagnons-la pour pouvoir ensuite l’étendre à d’autres collègues par la lutte syndicale !
- la sécurisation des acquis sur le calcul des services en lycées par la pondération 1,1 qui rétablit l’équivalent de l’heure de première chaire, avec un système plus simple et permettant moins les tripatouillages
- la fin des indemnités modulables et le remplacement par des indemnités fixes (à deux taux)
- la redéfinition du Conseil Pédagogique, en particulier sa composition et le mode de désignation de ses membres.
- la décharge d’une heure pour les services à cheval qui est sécurisée mais plus étendue dans la dernière version (retour à deux communes non-limitrophes ou trois établissements)
- un meilleur cadrage que celui existant dans les décrets antérieurs sur la bivalence
Des inquiétudes sur les missions liées (et leur traduction par le chef d’établissement).
Le groupe « missions liées à l’enseignement » pose problème du fait de l’énumération des activités qu’on ne peut refuser (même si ces activités sont la reprise des obligations de service déjà existantes : décret 50, décrets ultérieurs, jurisprudence). La négociation doit nous conduire à borner cela. La question d’ordres de missions édictés par le chef d’établissement dans le cadre des actions décidées par le CA sur proposition du Conseil Pédagogique est très problématique.
Des dégradations
Les professeurs de CPGE perdent beaucoup dans le passage de l’ORS d’une bonne moitié d’entre eux de 8 h à 10 h ou de 9 h à 10 h. Cela représenterait une perte de pouvoir d’achat de l’ordre de 300 à 500€ par mois.
Le SNES, avec l’intersyndicale CPGE, appelle à la grève le 9 décembre.
L’annonce d’une indemnité pour effectifs pléthoriques permettrait d’atténuer les effets négatifs, pour certains, mais pas pour tous. Lire ici
Les collègues qui exercent complètement en BTS perdent l’heure de première chaire.
Les professeurs de collèges ne gagneraient rien à l’opération (les professeurs de lycée non plus, mais on sécurise leurs acquis antérieurs).
La stratégie du SNES
Nous avons souligné ces limites, et nous participons aux négociations avec une approche offensive pour élargir l’enveloppe.
Des avancées sont possibles, elles seront (sont ?) engrangées par la négociation. Le SNES-FSU Aix-Marseille appelle à réunir des HIS, des AG, pour informer les collègues, leur décrire objectivement les intérêts, les insuffisances et les limites qu’il y a à ces discussions, afin qu’ils se fassent leur propre avis.