Jeudi 15 mai, dans le cadre de l’appel à la grève unitaire national dans l’éducation, à l’occasion d’une journée d’action de tous les fonctionnaires, le SNES-FSU appelle les collègues à se mettre massivement en grève pour la revalorisation de nos métiers (fin du gel du point d’indice et des pensions, reconstruction de nos carrières, doublement de l’ISOE), contre la politique d’austérité mise en place pour l’Etat et la protection sociale (allocations familiales), pour la concrétisation effective des créations d’emplois promises et le recrutement de jeunes professeurs.
La grève du 15 mai permet également de dénoncer les brimades sur notre temps de travail que sont le rattrapage du 11 juin et la prérentrée prévue le 29 août 2014.
Manifestation à Marseille : rendez-vous FSU à 10 h 30 sur le Vieux-Port (angle Canebière « Club Pernod »).
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Les organisations syndicales CFDT – CFTC – CGT – FA-FP – FSU – SOLIDAIRES et UNSA constatent que le gouvernement demeure sourd à leurs exigences en matière de salaire et d’emploi public.
Pire même : s’agissant de la valeur du point, le Premier ministre confirme la politique d’austérité salariale en affirmant sa volonté de maintenir son gel jusqu’en 2017. L’hypothétique « clause de revoyure » évoquée ces derniers jours ne change rien à la question. Pas davantage que les éléments de communication mis en avant de manière tendancieuse sur le « coup de pouce » en direction des bas salaires, présenté comme une nouveauté alors qu’il a été décidé à l’automne dernier et est mis en œuvre depuis le 1 er février.
Sur l’emploi public, aucune inflexion n’est envisagée pour faire face à la précarité qui perdure et aux sous effectifs qui existent et s’aggravent dans de nombreux secteurs.
Face à cette politique inacceptable, nos organisations syndicales continuent de revendiquer :
Une revalorisation immédiate du point d’indice ;
La refonte de la grille pour une meilleure reconnaissance des qualifications ;
L’intégration d’une large partie des primes dans le traitement indiciaire ;
L’égalité salariale entre les femmes et les hommes ;
Des emplois statutaires pour faire face aux besoins ;
Le développement des garanties pour les contractuels ;
Des perspectives de carrière et de mobilité choisie pour tous les agents ;
La possibilité d’exercer des missions de service public dans des conditions décentes.
C’est sur ces bases qu’elles demandent l’ouverture sans délai de négociations.
Plus que jamais, face à l’intransigeance du gouvernement, elles appellent les agents des trois versants de la Fonction publique à se mobiliser massivement le 15 mai, notamment par la grève, et à participer nombreux aux rassemblements et manifestations organisés ce jour-là.