RASSEMBLEMENT MERCREDI 7 JUIN A 14H DEVANT LA PREFECTURE
Courrier adressé au Préfet :
Monsieur le Préfet,
Suite à l’agression par des personnes se revendiquant de l’Action Française, d’un lycéen du Lycée Périer de Marseille le 5 mai 2017, les organisations ci-dessous ont l’honneur de solliciter une audience.Elles souhaitent en effet obtenir des informations sur ce que les autorités mettent en œuvre afin d’empêcher que se renouvellent des exactions qui se sont aussi produites à Aix en Provence et à Paris.
Elles organisent un rassemblement le mercredi 7 juin à 14 heures devant la Préfecture.
Elles demandent :
- Que la communauté éducative soit informée des suites de l’enquête et que les autorités académiques et ministérielles prévoient un protocole de prévention, d’accompagnement et de prise en charge des violences politiques.
- Que les agresseurs soient poursuivis.
- Que l’Action Française Provence soit dissoute.
Organisation signataires :
SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUipp-FSU, Sud-Education, SGEN-CFDT, MPE13, UNL, MRAP, Ligue des Droits de l’Homme
Rappel des faits :
Un élève de terminale du lycée Périer a été violemment agressé devant le lycée mardi 4 mai au matin par quatre personnes se réclamant de l’Action Française, venus distribuer des tracts et coller des affiches. Le lycéen a été tabassé. Il a dû être conduit à l’hôpital où des points de suture ont été nécessaires. Les agresseurs se sont vantés de leurs méfaits sur les réseaux sociaux.
Le SNES-FSU Aix Marseille adresse tout son soutien à cet élève, à sa famille, aux élèves et aux personnels du lycée Périer. Il demande que des mesures d’accompagnement soient mises en place à destination des personnes choquées par cet évènement inadmissible.
Il demande aussi que tout soit mis en œuvre pour assurer la sérénité aux abords des établissements et pour éviter les provocations, particulièrement durant la période électorale.
Le SNES-FSU dénonce des actes d’une grande violence commis au nom d’une organisation qui se réfère aux plus sombres heures de l’histoire de France. Le contexte politique n’est pas étranger au retour de ce genre d’agressions. L’apprentissage de la démocratie que font les lycéens exige qu’on les préserve tout particulièrement des agissements de l’extrême droite.