Ensemble, défendons le paritarisme !
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Les groupes de travail de vérification des barèmes pour le mouvement intra-académique viennent de s’achever, après deux journées et demie de travail en séance. Mais quel ce travail ? Le travail des élus se fait en amont puis en séance.
Pour le SNES, ce sont 21 commissaires paritaires qui ont travaillé en continu depuis lundi 13 mai sur les dossiers de 1989 candidats. Les disciplines sont réparties par équipes de commissaires paritaires, le contrôle final avant le GT est fait collectivement. Il s’agit pour chaque candidat de vérifier la nature des voeux, le nombre de points attribués à chaque type de voeu, la prise en compte des situations familiales, la cohérence entre la situation actuelle et celle des années antérieures. Pour les candidats qui nous ont transmis leur fiche de suivi, nous « croisons » les informations données par le collègue avec celles données par les fichiers de l’administration, ce qui facilite bien sûr le repérage des erreurs. Un soin tout particulier est porté aux dossiers médicaux. Les élus étudient les dossiers de candidature sur les postes spécifiques de façon à pouvoir argumenter sur les avis lors des commissions.
En séance, l’intervention des commissaires paritaires chargés de chaque discipline et la vigilance collective permettent la correction de nombreuses erreurs. En cas de désaccord avec l’administration, les élus argumentent dans le sens le plus favorable à l’ensemble des collègues. Les élus interviennent pour défendre les dossiers des collègues sur des situations particulières : priorités médicales, postes spécifiques : nous ne gagnons pas sur tous les dossiers, mais nos questions obligent l’administration à expliquer certains avis. Le médecin de prévention justifie le refus d’une priorité médicale, l’IPR argumente sur un avis « défavorable » émis sur une candidature à un poste spécifique : cela évacue le risque d’une décision arbitraire et incompréhensible. Pour les postes spécifiques, nous avons obtenu que les candidats obtenant un avis « favorable » ne soient départagés que par leur barème, comme pour tous les autres postes : là encore, il en va du respect des règles et de l’équité de traitement entre tous les demandeurs.
Pour le mouvement 2019, il y a eu 248 modifications enregistrées en séance, soit 12.5% du nombre total de demandeurs. Ces modifications ne concernent pas que les candidatures qui en font l’objet puisque la correction d’un barème impacte potentiellement l’ensemble des demandeurs de chaque discipline.
Le rôle des élus et des CAPA sur les carrières des personnels n’est plus à démontrer, mais il est à défendre à l’heure où les projets gouvernementaux entendent les remplacer par une gestion « RH de proximité », autrement dit par le pouvoir donné aux chefs d’établissement. Pendant que les nouveaux élus d’organisations syndicales minoritaires dans nos corps diffusent des informations erronées faute de vérification, déformées, volontairement ou pas, les élus du SNES-FSU s’attachent à faire respecter les règles, à préserver l’équité, à diffuser les informations de façon transparente et respectueuse des règles de confidentialité.
En un mot, faites confiance aux élus du SNES-FSU !