Jean-Michel Blanquer renoue avec les bonnes vieilles recettes héritées de ses années Sarkozy. Après avoir annoncé, lundi, la suppression de 1800 postes dans l’Éducation nationale, nous apprenons que ce solde cachait la réalité du nombre de suppressions dans le second degré : 2 600 postes y disparaîtront en 2019 par redéploiement entre premier et second degré.
Jean-Michel Blanquer a joué sur la présentation des chiffres pour dissimuler l’ampleur des coupes dans les lycées et les collèges qui vont contribuer à une nouvelle dégradation des conditions d’études des élèves et de travail des enseignants.
L’augmentation annoncée du budget de l’Éducation nationale de 830 millions d’euros, inférieure à l’inflation, entérine cette suppression de postes et fait des lycées et collèges les contributeurs majeurs à la réduction des dépenses publiques.
Le SNES-FSU exprime sa colère et son incompréhension devant de telles remises en cause et demande au gouvernement de renoncer à ce projet.
D’ores et déjà, le SNES, avec la FSU, prend contact avec les organisations syndicales de l’éducation pour construire une riposte rapide.
Voir le communiqué sur le site du SNES national