Selon l’enquête de l’OCDE, en 2009, le salaire des personnels français du secondaire, après 15 ans d’exercice, représente 83 % du salaire moyen enseignant de l’UE.
De plus, non seulement le salaire après 15 ans de carrière est nettement inférieur à la moyenne, mais la situation s’est profondément dégradée dans la période récente. De 1995 à 2009, le salaire des enseignants français a reculé de 13 % tandis qu’il augmentait en moyenne de 15 % dans les pays de l’OCDE et de 9 % dans l’Union européenne.
Les conditions d’emploi et d’exercice du métier se sont considérablement dégradées tandis que la rigueur salariale était imposée. Nous ne pouvons l’accepter !
En effet, Avec le gel du point d’indice, la promotion est à nouveau le seul moyen pour les CPE de voir leurs rémunérations augmentées. Celles qui seront prononcées à l’issue de cette CAPA sont ainsi une vraie attente pour tous et les déceptions seront encore une fois trop nombreuses.
Le SNES revendique une revalorisation salariale significative pour tous et l’accélération des carrières :
• l’augmentation du point d’indice de la Fonction Publique afin d’assurer le maintien et le rattrapage du pouvoir d’achat
• la reconstruction de la grille pour reconnaître la qualification de nos professions
• des carrières raccourcies et l’accès de tous aux derniers échelons de la hors-classe
• la révision de la politique indemnitaire, en fondant les indemnités sur des critères objectifs et transparents, assurant l’égalité de traitement entre les collègues et entre catégories.
Parallèlement, la hors classe n’est aujourd’hui plus garantie pour les CPE en fin de carrière. Ils sont à ce titre largement défavorisés par rapport à leurs collègues enseignants.
Dans l’urgence, nous demandons donc une augmentation significative du ratio des CPE avec rattrapage, et à minima un ratio identique à celui des enseignants.
Les élus du SNES attendent des autorités académiques qu’elles relayent ses attentes au niveau ministériel mais aussi à ce niveau, par la révision du BA concernant la notation administrative des CPE, partie prenante de l’avancement d’échelon. En effet, celle-ci est un acte statutaire, qui bien qu’imparfait, a le mérite de s’appuyer sur des règles explicites définies selon une grille nationale. Depuis la tentative avortée d’harmonisation des notes, le BA en la matière reste stable mais discriminatoire pour les CPE de l’académie, ce que nous dénonçons.
Le SNES revendique :
• le respect de la grille nationale de notation
•la possibilité d’évoluer chaque année
•l’abandon du rapport obligatoire pour une notation exceptionnelle, tel qu’il est à l’heure actuelle.
Pour lire la déclaration dans son intégralité, voir la pièce jointe
Les commissaires paritaires CPE du SNES-FSU
BORELLY Patrick (Lycée Honoré Daumier, Marseille), HYVERNAUD Jean-Luc (Lycée Marseilleveyre, Marseille), SAMOUILLER Carole (Lp Leau, Marseille), ATIA Mohamed (Collège de Gréasque, Gréasque), BOURELY Yves (Lycée Alphonse Benoit, L’Isle-sur- la Sorgue ), LUTHY Eric (Collège La Batie Neuve , La Batie Neuve ), HAYOUN Lerani (Lp Camille Jullian, Marseille), SERVANTON Marlène (Collège André Malraux, Marseille), ANTAR Djillali (Lycée Denis Diderot) et FONTANELLI Françoise (Lycée Langevin, Martigues).