Pour les non titulaires enseignants, copsy, cpe, du second degré, les luttes menées par le SNES et la FSU ont permis des avancées qui se sont traduites par un dispositif de Titularisation inscrit dans la loi du 12 mars 2012, et des améliorations concrètes, dans notre académie. L’installation des CCP en 2008, où 3/4 élus FSU siègent depuis ne s’est pas limitée à la seule CCP de licenciement imposée par le décret.
Ainsi, en plus de cette CCP qui permet de défendre les collègues menacés, des CCP d’affectation de juillet et août, le SNES a conservé la CCP d’avancement des M.A, obtenu une CCP pour le suivi de l’évolution indiciaire des CDI dans la grille négociée en 2009, de congé formation, et des audiences régulières pour le traitement des dossiers individuels. Le SNES a pu empêcher les licenciements abusifs en GRETA, obtenu le réexamen des indices des COPSY, gagné ses dossiers en Tribunal Administratif, et fait cesser le recours à la vacation.
Les rassemblements des non titulaires devant le rectorat les 6 et 12 février ont débouché sur des audiences, qui ont permis l’examen des ayants-droit aux recrutements réservés à la CCP du 4 avril, et la mise en place par la DAFIP d’une demi-journée de formation au dossier RAEP pour les recrutements réservés, le 19 février.
Pour autant, de graves insuffisances demeurent, quant à l’accès à la Titularisation arrachée par la FSU au gouvernement Sarkozy, et aux conditions de rémunération de nos collègues.
Il faut donc poursuivre le combat en rejoignant la manifestation du 6 avril à Paris pour réclamer, au Ministère, la mise en place de règles de gestion nationale, et appuyer nos demandes académiques avec dans l’immédiat :
- la tenue d’une CCP qui permette la revalorisation de la grille indiciaire des CDI, et la mise en place d’une grille indiciaire pour les CDD dont la rémunération pour la majorité des contractuels est bloquée au seul indice 367 depuis des années,
- l’examen en CCP des problèmes de gestion financière relevant de la Division Financière pour endiguer les retards de paiement de salaire des indemnités de déplacement, des congés de grandes vacances, de chômage,
- l’établissement de contrats à l’année et non sur 10 mois,
- l’application de l’heure de décharge à l’instar des titulaires,
- la mise en place d’une formation aux recrutements réservés conséquente aux épreuves d’admissibilité et d’admission.