L’édito d’Août 2009
Les premiers fruits de notre travail au quotidien doivent nous encourager au moment d’aborder le gros temps social de la rentrée.
Car après leurs pérégrinations estivales, les nouveaux ministres ne vont pas tarder à rouvrir les dossiers sensibles : emploi et suppressions de postes, pouvoir d’achat, salaires et statuts de la fonction publique, réforme des lycées, masterisation, nouveau brevet des collèges…
Malgré le discours sur « les stabilisateurs automatiques de la crise », on peut s’attendre à voir se multiplier les attaques contre la fonction publique et l’emploi statutaire, contre la protection sociale et les retraites.
Quant au discours sur la stabilité des prix, nul doute qu’il prépare un nouveau tour de vis sur les salaires alors que les pertes de pouvoir d’achat depuis 2000 n’ont toujours pas été compensées.
Et pourtant c’est avec plaisir que l’équipe du SNES Aix-Marseille vous retrouve aujourd’hui. Jusqu’au 14 juillet et depuis le 15 août, nous avons travaillé à rendre la rentrée plus « supportable ». Alors avant d’aborder les gros dossiers de l’actualité syndicale, voici quelques nouvelles encourageantes :
fruits de nos luttes depuis trois ans, les augmentations des possibilités d’accès à la hors classe, permettent à un plus grand nombre de collègues de finir leur carrière aux indices de rémunération les plus élevés.
A force d’obstination et grâce au vote massif des agents lors des élections professionnelles de décembre 2008, nous avons obtenu du rectorat l’élaboration d’une grille indiciaire pour les non-titulaires en contrat à durée indéterminée.
Quant au mouvement, théâtre d’une offensive visant à court-circuiter vos élus SNES, c’est avec ténacité que ceux-ci ont à nouveau fait la démonstration que les commissions paritaires étaient des lieux l’amélioration qualitative et quantitative des affectations.
Que ce soit pour les affectations sur poste définitif ou pour la phase d’ajustement concernant les TZR, nous avons oeuvré à limiter les déplacements et à rationaliser les services partagés, conséquences de la pénurie de personnels. Le SNES est aussi à l’origine de meilleurs remboursements des frais engagés par les TZR depuis septembre 2008.
Autant de raisons de renforcer le SNES, syndicat majoritaire incontesté à la suite des élections de décembre 2008, par la syndicalisation et par les mobilisations.
A bientôt dans les établissements, dans la lutte, à bientôt au SNES.
Laurent Tramoni