Jeudi 23 janvier 2014, un groupe de travail s’est réuni au rectorat dont l’objet était le système de répartition des emplois CPE. Cette concertation débutée le 11 juillet 2012 auprès des chefs d’établissements (groupe Blanchet) a été suivie de trois autres réunions avec les représentants des personnels jusqu’à la consultation du 15 mars 2013 élargie aux représentants des personnel de direction, aux IA-IPR et aux DASEN.

Les lignes directrices du nouveau système présenté par l’administration :

 Revoir la répartition des emplois de CPE entre établissements

 Prendre en compte les spécificités des établissements

 Maintenir les moyens des établissements ECLAIR

 Non implantation des demi postes isolés

 L’absence de seuil d’écrêtement

 Non prise en compte des personnels de direction adjoints ou de SEGPA

 Ces trois derniers points ont été obtenus par le SNES !!

Trois versions ont donc été présentées avec des critères et des pondérations : régime des effectifs, cycles de formation, difficulté sociale (EPLE éducation prioritaire éclair RRS), pas de seuil plafond, non prise du directeur adjoint de segpa ou du chef d’établissement adjoint, examen de la situation des cités scolaires.

Mise en œuvre :

Le SRE sera actualisé chaque année avec ce qui sera acté : critères et pondérations associées.
Mesures de redéploiement proposées aux DASEN et membres du GT avant le Comité Technique de Mars.

Principes respectés :

Redéploiement supérieur ou égal à 1 ou 1,5
Pas de mesure de carte scolaire
Suppression au fur et à mesure des vacances de postes.
Examen des situations individuelles.

La position du SNES :

Le SNES a rappelé sa demande de prise en compte des amplitudes horaires dans les établissements et notamment dans ceux avec internat.
Les critères pour les CSP ne sont pas assez fins, c’est pourquoi le SNES demande que le taux d’élèves boursiers soit pris en compte, de même que certains publics spécifiques (SEGPA,…)

Nous faisons remarquer que les simulations font apparaître une carence de postes, avec un redéploiement au détriment des lycées vers les collèges et les LP. Nous rappelons notre revendication d’un CPE pour 250 élèves et la réalité du terrain qui impose de tenir compte des évolutions du public adolescent qui nécessite un encadrement du fait d’émergence de comportements et de problématiques actuelles en liaison avec notre société moderne soumise à la communication permanente.
L’administration souligne l’aspect théorique des simulations inévitable pour avoir un outil de travail et de réflexion.
Pour les établissements où il y a des dotations à 0,5, il serait question d’une implantation de stagiaire.

L’administration rappelle que les suppressions ne seront effectives qu’à l’occasion des départs naturels, ce que certains syndicats ne souhaitent pas, préférant des mesures de carte scolaire…

La réunion s’est terminée sur l’annonce que l’administration trancherait et choisirait le barème qui lui paraîtrait approprié ; celui-ci devrait être présenté après les vacances d’hiver. Le SNES souligne qu’il sera vigilant et qu’il attend de l’administration qu’elle respecte ses engagements, notamment sur les suppressions de postes.