Nous voici arrivés à l’issue de 4 années de mandats pendant lesquelles le SNES-FSU, syndicat ayant gagné la confiance de la majorité de la profession chez les enseignants et les CPE dans les instances nationales et académiques, n’a cessé de porter la voix des collègues pour défendre les statuts, les missions et le service public d’Éducation.
Quel bilan retenir pour la catégorie des CPE ?
Au niveau national :
Les chantiers métiers se sont poursuivis avec la nouvelle circulaire de missions de 2015.
Le SNES- FSU a largement investi les groupes de travail au ministère pour défendre et faire reconnaître le suivi des élèves comme cœur de notre métier. Les avancées concernent également la reconnaissance de notre professionnalité par un texte qui renforce le principe d’un CPE concepteur de son activité. La bataille sur le temps de travail, même si elle est loin d’être gagnée, a progressé avec l’inscription des 35h à l’emploi du temps des CPE.
La mise en œuvre du PPCR a permis la création, revendiquée depuis des lustres par le SNES-FSU, d’une double évaluation pour les CPE, avec des critères nationalement cadrés portant sur le cœur de notre métier.
Même si nous continuons à en dénoncer les écueils et que de nombreux chantiers restent ouverts (manque d’accompagnement institutionnel de la circulaire, question des heures supplémentaires, création d’un corps d’inspection spécifique issu du corps des CPE, grille d’évaluation trop partisante, etc.), nous ne pouvons que nous féliciter de ces progrès qui participent à la reconnaissance de notre métier.
L’année 2018 a en outre été marquée par le congrès national du SNES-FSU à Rennes, lors duquel ont été réactualisés les mandats à porter pour la catégorie : ouverture massive de postes au concours, création d’un poste de CPE pour 250 élèves, travail avec les équipes enseignantes,etc.
Au niveau académique :
La tenue de Groupe de Travail sur les répartitions de postes de CPE et d’assistants d’Éducation est à l’initiative de votre syndicat.
Le SNES FSU a aussi contribué à faire respecter les conditions d’inspection lors des rendez vous de carrière, mais aussi a faire débloquer des postes au mouvement qui étaient non pourvus mais gelés pendant des années.
Le travail rigoureux effectué en CAPA a aussi permis a des collègues d’obtenir une mutation mais aussi des affectations à titre provisoire quand les conditions d’exercice devenait impossible.
Le SNES-FSU n’aura de cesse de défendre ces mandats, gages d’une éducation réellement émancipatrice et démocratique, mais également garants de notre reconnaissance professionnelle et d’une évolution positive de nos conditions de travail.