Si depuis quinze ans la notion d’inclusion est entrée dans les établissements scolaires afin de répondre aux besoins de notre société, qu’en est-il de son organisation, des moyens institutionnels alloués et du cadrage à donner ?
La scolarité est un droit pour chaque enfant. « À la diversité des besoins doit répondre une palette de structures et de dispositifs permettant la meilleure scolarisation possible. »
Lundi 9 novembre 2020 à 17 h 00 dans les locaux du S3
12, Place du Général de Gaulle, Marseille, 13001
En France, la première évolution essentielle qui a conduit à̀ parler d’inclusion est inscrite dans la loi du 11 février 2005 sur les personnes handicapées. Jusque-là̀, ce qui constituait un handicap était le constat d’une altération durable ou définitive de fonctions physiques, sensorielles ou cognitives. Désormais ce n’est plus l’altération en soi qui constitue le handicap mais ses conséquences sur l’activité́ personnelle et sociale.
Le droit à la scolarisation de l’ensemble d’une génération s’accompagne de pressions sur les personnels pour qu’ils s’adaptent et différencient leurs pratiques. Le droit à la scolarisation de tous les élèves ne pourra se résoudre par des pressions sur les personnels ou par des éléments de langage refusant la prise en compte de la réalité́, des difficultés ou des obstacles rencontres par les élèves et les personnels.
Quand la question de l’inclusion est évoquée, plusieurs craintes viennent animer les débats.
Des craintes qui sont le fruit d’une volonté de bien faire de la part de chacun et de vouloir accompagner tous et chacun :
- ADAPTATION SCOLAIRE ET SCOLARISATION DES EBEP (Élèves à Besoins Éducatifs Particuliers)
- Ambition sans moyens …
- Statut des AESH (création corps de catégorie B ?)
- Accès au CAPPEI et indemnisation (indemnité PP en SEGPA)
- Partenariat avec les professionnels de santé (ouvrir les EPLE aux partenaires sans mettre en péril notre liberté pédagogique)
- Créer de réelles conditions d’accueil (1 EBEP avec 1 adultes en classe est inscrit actuellement en Surplus, donc au-delà des seuils et repères)
- Problème des contrats d’objectif qui empêche l’individualisation
- Dispositifs et structures menacés
Nous devons nous saisir sans langue de bois de ces questions (et d’autres encore).
L’objectif de cet appel à participation est de créer un groupe de travail pluri-catégoriel sur cette question afin de construire des propositions et des revendications concrètes pour un accueil à la hauteur des enjeux des élèves à besoins éducatifs particuliers.
Première réunion : Lundi 9 novembre 2020 à 17 h 00 dans les locaux du S3
(12, Place du Général de Gaulle, Marseille, 13001).