Résumé de la rencontre G9/ Dr de cabinet de Mme Bourguignon, Ministre déléguée en charge de l’Autonomie (janvier 2021)
Le G9 :
- a rappelé les conséquences de la pandémie pour les personnes âgées et les retraité-es, mises en lumière par la situation notamment dans les Ehpad et le maintien à domicile, conséquences pour ces personnes et le personnel.
- A travaillé sur tous les rapports et se posent des questions. Ces rapports seront-ils utilisés pour la loi Grand Âge ? Quel est le calendrier de la future loi ? Quelle concertation avec les organisations de retraités ? Quel financement de le 5e branche, que nous contestons car nous pensons que l’autonomie doit être dans la branche maladie ? Quel sera le rôle des départements, des ARS, et les inégalités entre départements vont-elles disparaître ?
Réponses
Calendrier : « pas de réponse, compte-tenu de l’ampleur de l’agenda parlementaire »…
« Nous voulons être prêts au premier trimestre pour ouvrir les concertations dès que nous aurons le feu vert, associer les instances dont le HCFEA ».
Champ : autonomie et la branche autonomie.
« Le périmètre est ciblé sur le grand âge, la loi est l’équivalent de la loi de 2005 sur le handicap, elle ouvre des droits nouveaux, représente un sujet sociétal. Nous avons des leçons à tirer du handicap, notamment en matière de représentation. »
Les métiers du grand âge :
« sous-payés, notamment pour les femmes. Pour la ministre c’est le sujet numéro 1, ça ne passe pas uniquement par la loi, un chantier est déjà lancé par la mission Lafourcade pour rendre opérationnelles une partie des recommandations du rapport El Khomri. »
« Le manque de dimension citoyenne a frappé la ministre. Tout le monde semble d’accord, tire dans le même sens pour une réforme de l’âge, mais l’opinion n’est pas sensibilisé et a même des inquiétudes par des personnes devant gérer des situations compliquées, d’où la consultation citoyenne. La loi sera réussie si elle est citoyenne et non technique. Vous avez une contribution à apporter. »
Disparité entre les territoires
" c’est un sujet majeur. Pour le virage domiciliaire, ce n’est pas à la société de s’adapter, mais à toutes les politiques publiques de permettre de mieux vieillir chez soi et d’avoir un choix jusqu’au bout. Dans cet objectif, on doit travailler sur la rénovation, l’ouverture sociale des établissements, leur médicalisation.
La ministre veut des enjeux très concrets d’approche métier, de mobilisation des réseaux de proximité. Il faut faire résonner cette loi dans toute la société.« »Nous sommes preneurs de tous vos écrits, qui doivent servir. Vos organisations diverses travaillent ensemble et font le lien avec les retraites. Dans autres pays, la puissance des organisations de retraités est grande, on a en France un sujet énorme de la représentation à tous les étages."