La prime REP+ connaît une nouvelle revalorisation à partir du 1er septembre 2019.

Cette augmentation découle de la mise en place progressive d’une indemnité de 3 000 €, annoncée par le président de la République durant la campagne électorale de 2017, qui s’ajoute à celle préexistante en REP+.
Après une première tranche de 1 000 € mise en place à la rentrée 2018, une deuxième part est effective à compter de cette rentrée 2019, montant le total de l’indemnité REP+ à 4 646 € bruts par an.
Le restant, annoncé pour la rentrée 2020, serait une part variable indexée sur le « mérite collectif ». Le ministre tente ainsi d’introduire par la petite porte l’intéressement collectif et le salaire au mérite. Mais sur quels critères juger de la performance d’une équipe ? Cet outil du néomanagement a fait des ravages dans le privé. Vouloir l’introduire dans l’éducation prioritaire est la marque d’un aveuglement idéologique qui ne sert les intérêts ni des élèves ni des personnels.
Pour le SNES-FSU, la promesse doit être intégralement tenue : 3000 € sans conditions pour tous, y compris les AED et AESH, toujours écartés injustement de la mesure !
De même, cette augmentation ne doit pas se faire au moyen d’un recentrage de la carte de l’Education prioritaire sur un nombre restreint d’établissements. Alors que les discussions sur cette future carte doivent s’ouvrir à cette rentrée, le SNES-FSU pèsera pour la construction d’une carte élargie fondée sur des critères scolaires et sociaux partagés.