21 janvier 2007

Notre académie, nos établissements

  • 242 emplois, soit -848 emplois en 5 ans

Les 27 000 emplois supprimés au niveau national en 5 rentrées (rentrée 2003 à rentrée 2007) se traduisent au niveau de l’Académie d’Aix-Marseille par une perte de 848 emplois, ce qui correspond à la fermeture virtuelle de 14 collèges ou de 8 lycées !

L’argument de baisse démographique fréquemment utilisé par l’administration pour justifier ces suppressions n’est pas recevable car :

1) l’académie d’Aix-Marseille est notoirement sous dotée,

2) sur le terrain, la baisse du nombre d’élève n’est pas significative (quelques unités) et ne permet pas de dégager des économies de moyens justifiant de supprimer des postes entiers

3) la remontée des effectifs de l’école primaire annonce des augmentations prochaines des effectifs à scolariser en collège.

A la rentrée 2007, si la baisse des effectifs n’est ainsi que de-0,67%, ce sont 1,39% des moyens qui sont supprimés !

Car le Ministère a pris la décision de modifier les obligations réglementaires de service des enseignants. La modification du décret de 1950 va permettre à la rentrée 2007 de supprimer 139 emplois (sur les 242 annoncés). 70 emplois correspondent à la suppression d’au moins 40 % des heures de première chaire, 69 emplois à celle des heures d’UNSS des professeurs d’éducation physique et des heures de décharge non-statutaires (chorale, labo d’histoire-géographie, heure de vaisselle …).

Ainsi la répartition des suppressions d’emplois est la suivante :

 

Effectifs scolariés

Suppressions d’emplois

démographie

décharges

Total

Collèges

- 141

-39

-46

-85

Lycées GT

-987

-46

-85

-131

Lycées Prof

-218

+4

-8

-4

De plus, l’insuffisance des moyens de l’académie ne permettra pas de consacrer 22 emplois à l’ouverture d’Unités Pédagogiques d’Intégration, contrairement aux indications du ministère.

Notons enfin que les économies induites par la réforme des obligations réglementaires de service des enseignants (décharges horaire, bivalences, compléments de service) pourront être plus importantes, en fonction de la façon dont les chefs d’établissement répartiront les services.